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Ferrari 250 GT/Lusso – #5145GT

Akribisch

Der Schweizer Marcel Massini weiss wohl so viel über Ferrari wie sonst niemand. Über Jahrzehnte hat er alles gesammelt, was es zu Ferrari zu sammeln gibt, Bilder, Rechnungen, einfach alles; seine Akribie ist grenzenlos. Ein Massini-Report kann ein Fahrzeug adeln, selbst die Klassik-Abteilung in Maranello hat im Vergleich zu Massini (oft) keinen blassen Schimmer. Das berühmte «Red Book» von Ferrari Classiche erhält man gegen ein strammes Entgelt, aber eine schön durchgängige, von Massini rapportierte Geschichte, wie sie der hier gezeigte Lusso hat, die ist noch deutlich wertvoller. #5145GT kommt bei Bonhams Anfang Februar 2015 unter den Hammer, Details aus dem Massini-Report sieht man unten.

Chassis-Nummer: 5145 GT
Motorennummer: 5145
Auktion: Bonhams, Paris 2025, Schätzpreis 1,2 bis 1,5 Millionen Euro, mit diesen Informationen: «Sortie d’usine en août 1963, cette Ferrari 250 GT Lusso de couleur „Grigio Argento“ avec intérieur „Pelle Rossa“ est livrée au concessionnaire officiel Gastone Crepaldi Automobili, de Milan, avant d’être importée en 1964 aux États-Unis par Luigi Chinetti Motors, à New York. Elle est ensuite achetée par Russell Torge, de Manhattan Beach (Californie) qui fait faire des travaux sur le moteur et l’embrayage avant de la vendre en 1974 à Donald Kellog, à Salinas (Californie également). Celui-ci la garde jusqu’en 1979 et, de 1985 à septembre 1987, cette voiture appartient à Michael E. Henry, de Burbank, sous l’immatriculation „099 HNI“.
En avril 1988, elle repart en Europe où elle est achetée par Tiziano Carugati Automobiles, à Genève, qui la cède sans tarder à M. Imholz, propriétaire d’une agence de voyage en Suisse. Le 19 septembre 1989, alors que le compteur de la voiture affiche 8 398 km, elle bénéficie à la demande d’Imholz d’une réfection effectuée par le garage Foitek, de Zurich, dont la facture finale s’élève à 83 019 francs suisses. Ces travaux sont complétés par une autre intervention qui donne lieu le 21 juin 1990 à une facture de 41 160 francs suisses, au kilométrage de 8 409 km. En juin 1998, cette voiture est vendue à Tiziano Carugati Automobiles, de Plan-les-Ouates (près de Genève) et elle est immatriculée au nom d’Alexandra Carugati sous le numéro „GE 270073“. En août 1998, elle est inscrite par Tiziano Carugati au Concours d’Élégance Chopard, à Genève, sous le numéro 27, et elle remporte le premier prix de sa catégorie. Le 6 avril 1999, elle est immatriculée au nom de M. Savoretti, de Cologny (dans la banlieue de Genève), sous le numéro „GE 418886“, En octobre 1999, elle est vendue par Tiziano Carugati à M. Dunand, demeurant à Genève et qui l’immatricule „GE 500099“. Après plusieurs interventions mécaniques successives début 2000 par l’Atelier Sport & GT d’Edgar Jean-Mairet, par Albert Cailler Restauration et par Fiat Auto, elle est réimmatriculée le 11 août 2000 au nom de la société de M. Dunand, à Genève, sous le même numéro. Début 2002, dans le but de participer au prestigieux Rallye International des Alpes, M. Dunand effectue une demande de passeport FIVA et, suite à l’inspection de M. Corbat, envoyé par la fédération, le passeport est établi le 21 juin 2002. La voiture prend donc part au rallye sous le numéro 841, entre les mains de Dunand et son copilote Louis-Charles Bonvin. De 2002 à 2012, plusieurs factures attestent de travaux d’entretien régulier et de passages au contrôle technique, ce qui permet d’observer la progression du kilométrage affiché par le compteur : 14 550 km le 5 novembre 2002, 16 453 km le 7 septembre 2005, 17 583 km le 31 août 2007, 18 002 km le 23 novembre 2007, ce qui témoigne d’une utilisation parcimonieuse. Le 30 mai 2012, elle est proposée à la vente par Carugati Automobiles, affichant alors 19 222 km, et elle rejoint ensuite la „Silver Collection“ dont elle constitue une des pièces maîtresses.
Le 9 avril 2013, cette splendide Ferrari 250 GT Lusso reçoit sa certification Ferrari Classiche, accompagnée du précieux „Red Book“ et qui atteste que le moteur et la boîte de vitesses sont d’origine, de même que la carrosserie qui n’a été ni réparée, ni reconstruite. Elle présente donc une impeccable intégrité d’origine. Aujourd’hui équipée d’une sellerie noire installée il y a fort longtemps et joliment patinée, grâce à Marcel Massini, cette voiture est accompagnée d’un impressionnant dossier de factures depuis les années 1990 attestant de son entretien régulier.»

Mehr von diesen Lusso gibt es: hier. Und es gibt ja auch noch das Archiv. Und falls Sie es lieber auf Englisch lesen als Französisch: hier.

4 Kommentare

  1. Ulrich Ulrich

    Sehr schön, aber da muss man sein Französisch schon ein wenig aufpolieren um die Geschichte zu verstehen.
    Bonne week end
    Üli

    • In der Tat, chèr ami!
      Aber für so einen wunderbaren Wagen – den für mich schönsten Ferrari überhaupt! – lohnt sich natürlich auch ein Auffrischungskurs bei der Volkshochschule Neukölln!

      Unfaßbar, wenn man den Lusso neben einen der modernen Zwölfzylinder-Ferraris stellt, als ob Roberto Rosselini neben Donald Trump stehen würde!

  2. Mathias Kröger Mathias Kröger

    Sehr schade allerdings um die originale Innenausstattung. Die hätte ihm auch besser gestanden.

  3. Mathias Mathias

    Der beste und leider auch mit Abstand teuerste Lusso steht seit einiger Zeit bei Fantasy Junction zum Verkauf. Über 40 Jahre in erster Hand, danach liebevoll erhalten. Darüber kann wahrscheinlich auch der beste Ferrarikenner der Welt, Herr Massini, nur eine halbe Seite schreiben.

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